Titre : Library War - Love & War
Auteur : Kiiro Yumi
Date de parution : 2010
Genre : Shojo (sentimental)
Edition : Glénat
Prix : 6.90€
Note : 9/10
Tome 1 – quatrième de couverture
A une époque où la loi d’Amélioration des Médias a instauré
une chasse aux livres, mes bibliothèques se sont dotées d’un corps militaire
afin de les défendre. Par admiration pour un des membres de ce corps des Bibliothécaires
(dont elle ne se rappelle pas le visage) qui l’a sauvée autrefois, Iku
Kashahara intègre cette organisation. Mais au lieu du prince charmant de ses
rêves, c’est un terrible instructeur qui l’attend…
Tome 2 – quatrième de couverture
En cette époque de chasse aux livres, Iku Kashahara a
intégré le Corps des bibliothécaires à la recherche d’un homme qu’elle admire
(son prince charmant). Elle a été affectée au GIB, où les jours passent sans un
prince en vue. Mais la bibliothèque est victime d’une attaque armée !
Juste après avoir mené à bien sa mission, Tezuka, dont Iku pensait qu’il la
détestait, lui demande de sortir avec lui !
Tome 3 – quatrième de couverture
Iku commence à penser à suivre l’exemple de son supérieur,
le lieutenant Dojo, en plus de celui d’un agent du CB qu’elle admire (son
prince charmant). Mais niant ce sentiment, elle blesse involontairement
Dojo ! Pendant ce temps, la médiathèque d’histoire de l’information fait
don de documents précieux au Corps des bibliothécaires. Mais alors qu’une
bataille se profile contre le Comité d’amélioration, Iku est écartée de
l’opération ?!
En gros
Quand j’ai lu le pitch, j’ai été conquise ! Moi qui
adore les livres, me retrouver dans une histoire où des corps armés doivent
protéger les bibliothèques c’est tout simplement magique ! Après avoir lu
ces trois premiers tomes (d’une saga qui en compte 8 en France et 10 au Japon
en tant que série en cours), j’ai été agréablement surprise, car malgré le fait
que ce soit un shojo, comprenant une romance à la japonaise, l’histoire du
corps militaire ne passe pas à la trappe et on en suit la vie en caserne.
Les personnages
Bon, dans la plupart des mangas shojo, les personnages ne
sont pas très épais et les filles sont des idiotes finies. Dans ce manga-là, si
les personnages manquent un peu d’épaisseur, l’héroïne est attachante. Elle
pense avant tout à son devoir, à son but qui est de devenir un bon soldat du
CB, avec toute la candeur d’une héroïne de manga un peu maladroite et fleur bleue :
un bon concentré d’optimisme et d’envie de vivre. Bien sûr, on a le droit aux
fameuses répliques du « Je ferais de mon mieux », « Je suivrais
mon destin pour être plus forte », qui peuvent faire sourire, mais qui au
fond ne font pas de mal ! Son amie au CB, Asako Shibasaki, grande et
belle, qui fait partie des bibliothécaires, elle ne fait pas partie du corps
militaire. Toujours de bon conseil, est est friandes des derniers potins et des
potentielles relations amoureuses qui se mettraient en place dans l’unité. Le
lieutenant de 2ème classe Dojo Atsushi, l’inspecteur qui s’occupe
d’Iku, à la fois revêche, attentif, et vraiment exécrable ! Un « beau
gosse » comme le répète constamment Asako. On ne peut s’empêcher de le
comparer au prince charmant d’Iku, sans
être à 100% sûr que ce soit vraiment lui. Un personnage un poil jaloux
dans le second volet. Le lieutenant de 2ème
classe Komaki Mikihisa, un inspecteur doux et posé qui aime se moquer de son
coéquipier Dojo. Et enfin Hikaru Tezuka, l’autre bleu affecté au GIB en même
temps qu’Iku. Il est surdoué, stoïque et froid. Mais sous cette couverture, il
va s’ouvrir peu à peu à Iku, avec laquelle il partage une profond respect
(peut-être un peu trop) pour le lieutenant Dojo.
L’histoire
Bon alors, je ne vais pas en faire une tartine, l’histoire
est simple : Iku veut devenir membre du CB, et suivre l’exemple d’un
lieutenant qui jadis sauva un de ses livres en s’opposant aux agents spéciaux
de répression et de censure. On vit avec elle son parcours au fur et à mesure
que passent les entraînements et les missions commandos. Comme il en est
souvent question dans les mangas, dans chaque tome on retrouve plusieurs
petites scènes avec des problèmes, des missions, ou des entraînements
différents. On découvre de nouveaux
personnages au fil des pages, qui prennent plus ou moins d’importance, et les
personnages principaux se découvrent de plus en plus. Les trois premiers tomes
de cette séries sont prometteurs, et ils s’enchaînent très rapidement : la
série compte sur le suspens des fins de tomes et son humour poilant pour inciter le lecteur à continuer
la saga. Personnellement en deux heures à peines ils étaient avalés ! Je
n’ai plus qu’à croiser les doigts pour que la suite se trouve à la
bibliothèque, je ne vais pas résister longtemps au suspens. A noter les
diverses informations qui nous sont données au fil du récit sur le Corps
Bibliothécaire, qui rende ce récit vraiment crédible, et sérieux par moments.
Pour conclure
✖ De belles leçons d’optimisme
✖ Un fond militaire qui engendre une action bienvenue dans le
rythme du récit
✖ Un graphisme auquel j’attribue la note de 8/10.
✖ Des couvertures assez jolies auxquelles je donne 9/10.
✖ Un pitch de départ qui vaut un bon 10/10.
✖ Le développement de l’histoire sur les deux premiers tomes
vaut bien 8/10.
✖ Un humour poilant (propre au manga)
✖ Des personnages attachants
✖ Un manque d’épaisseur dans la connaissance des différents
personnages
✖ Un inspecteur un peu trop protecteur par moments
✖ Un peu plus de « combats » donnerait plus de pêche
au manga
J’avoue que mon avis reste très positif ! J’aime
énormément ce début de saga, j’espère que la suite sera aussi bien, et que les
tomes ne mettront pas trop longtemps pour sortir. Etant donné que les tomes
sont assez courts, ça vous va si je fais une chronique pour trois tomes à la
fois ?
Dernière information :
si le pitch vous intéresse, à savoir l’installation de Corps Militaires pour
préserver les bibliothèques, mais que le support manga vous rebute, il existe
un roman dont le manga est tiré. Vous pourrez le trouver ici, sur Amazon.